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Colloque du RESSPIR : Spiritualités en milieux de santé, quel avenir?

Un projet RESSPIR
Résumé

Ce colloque a eu lieu du 12 au 14 avril à Louvain-la-Neuve et en ligne. Au programme : des plénières, des ateliers, des rencontres entre professionnels, du partage d'expérience, la projection de la saison 2 de notre websérie "RESPIRE", ...

Du 12 au 14 avril 2023, à Louvain-la-Neuve et en ligne

Une occasion unique de :

Réunir les acteurs du spiritual care en francophonie et permettre des espaces de réflexion formels et informels, qui favorisent les contacts et les idées créatives,
Montrer la dynamique recherche–formation–pratique clinique sur le spiritual care,
Partager les résultats des recherches récentes du RESSPIR et de ses partenaires,
Présenter les outils de formation en ligne du RESSPIR et réfléchir à leur utilisation,
Permettre des échanges de pratiques d’enseignement (en Haute École, Université) et en milieu clinique, par discipline (médecins, infirmie.ères, paramédicaux, psychologues, accompagnateurs spirituels et aumôniers) et également inter-disciplinaires,
Réunir tous nos partenaires lors d’une assemblée générale et écouter leurs attentes et besoins pour les années à venir,
Avoir du fun !

Intervenants et résumés des interventions

Plénière d’ouverture : « Le Spiritual Care hier et aujourd’hui et le réseau RESSPIR »

Cosette Odier, théologienne protestante suissesse, récemment présidente de la Commission de formation du RESSPIR et membre du CODIR, a travaillé pendant 40 ans dans les milieux de santé. Tout d’abord comme accompagnante spirituelle en soins palliatifs et en soins aigus, puis comme formatrice, enseignante, superviseure en accompagnement spirituel en milieu de santé, au Québec, à Genève et à Lausanne. Elle a co-présidé la collection Soins et Spiritualités puis présidé, de 2019 à 2022, la Commission de formation du RESSPIR.

Eckhard Frick, jésuite, médecin-psychanalyste, professeur de spiritual care et de santé psychosomatique au CHU de l’Université Technique de Munich, formé en analyse jungienne et en psychodrame classique, travaille en cabinet privé et dans le cadre d’une équipe de recherche pluriprofessionelle. Projets actuels : ESPIRAC (Espiritualidad, Accompañamiento, Cuidado : cours en ligne en espagnol), détresse morale des soignant(e)s en soins intensifs & aigus, l’âge avancé en vie religieuse. Edite la revue SPIRITUAL CARE  https://www.degruyter.com/journal/key/spircare/html.  

Résumé :

En 2011 paraissait le premier ouvrage de la collections Soins et Spiritualités. Au moment de lancer cette collection, le comité scientifique présidé par Eckhard Frick et Cosette Odier, écrivait : « nous aimerions que cette collection devienne une occasion de dialogue, non pas un dialogue idéologique pour ou contre l’intégration des spiritualités dans les soins, mais un dialogue ancré dans la pratique du soin. Nous espérons qu’un réseau de personnes prêtes à cet exercice de réflexivité, qui ne peut aller sans remise en question, se crée peu à peu et qu’il soit résolument multi-professionnel. »

Depuis, 12 ouvrages sont parus et le réseau RESSPIR a été créé. Les espoirs de 2011 se sont concrétisés, la réflexion et la pratique du Spiritual Care en milieu francophone se sont enrichies et beaucoup développées.

Dans un premier temps de la conférence inaugurale, Cosette Odier mettra en évidence les principaux axes de ce développement. Dans un second temps, grâce à un enregistrement vidéo, Eckhard Frick, présentera les défis auxquels le Spiritual Care fait face aujourd’hui suite à la pandémie, particulièrement pour prendre en compte la détresse morale des soignantes et des soignants.

Mots-clés :   développement, soignant.es, enjeux d’avenir

Atelier A1 : « Spiritual Care en ligne : enjeu d’apprentissage et de pédagogie »

Grégory Aiguier, enseignant-chercheur au Centre d’Ethique Médicale de l’université catholique de Lille, PhD en sciences médicales

Résumé :

L’apprentissage du Spiritual Care, à l’instar de l’ensemble des pratiques de formation en santé, passe aujourd’hui par différents canaux, dont le numérique.

Loin de n’être qu’un outil de substitution ou de remplacement du temps de formation en présentiel, l’apprentissage en ligne peut être réfléchi non seulement en termes d’outils ou de dispositifs supports à l’apprentissage, mais plus sûrement en termes d’environnement d’apprentissage capacitant. L’objectif de cet atelier sera de définir les fondements et les contours d’un environnement d’apprentissage visant la capacitation (développement des capacités) des apprenants. Nous questionnerons ensuite les pratiques pédagogiques en matière de Spiritual Care et évaluerons leur potentiel capacitant à partir d’une réflexion de nature épistémologique. L’atelier ouvrira une réflexion sur l’inscription des pratiques pédagogiques en matière de Spiritual Care au sein des curriculums en santé et sur leur contribution à un « rééquilibrage épistémique » largement encouragé dans la littérature. A travers le Spiritual Care, il est en effet question de majorer des dimensions de l’apprentissage en santé jusqu’à présent trop minorées : l’expérience et le vécu des patients, les aspects sociaux, culturels ou encore anthropologiques.

Mots-clés : Apprentissage, spiritualité, environnement capacitant

Atelier A2 : « Bien vieillir avec la maladie d’Alzheimer : enjeu spirituel »

Talitha Cooreman-Guittin est enseignante-chercheure en théologie morale et pratique à l’Université catholique de Lille. Sa recherche se concentre sur la déficience cognitive, les maladies neuro-évolutives et le handicap en général.

Résumé :

Dans cet atelier nous partons à la découverte de la formation en ligne (OER) « Bien vieillir avec Alzheimer, un enjeu spirituel ! » Cet OER invite à changer de regard sur la maladie d’Alzheimer, souvent perçue comme maladie de la perte. Vous découvrirez aussi les enjeux de la dimension spirituelle pour développer une autre approche dans votre pratique soignante, et serez sensibilisés aux principes de la réminiscence spirituelle comme outil d’accompagnement.

Atelier A3 : « Migration, vulnérabilités et spiritualités »

Serena Buchter, Responsable scientifique du RESSPIR, infirmière, MPH.

Caroline Ringotte, psychologue clinicienne au CH de Roubaix (France), formatrice et membre de la commission de déploiement pédagogique du réseau RESSPIR. Après avoir travaillé quinze ans en soins palliatifs, elle effectue en 2018-2019 un Master Recherche en médecine palliative à l’Université Paris-Est-Créteil, où elle s’intéresse au lien entre intuition et accompagnement spirituel. Aujourd’hui, elle travaille dans des services de réanimation et d’hématologie, et collabore avec le réseau RESSPIR en tant que chargée de projet.

Résumé :

Cet atelier présente des matériaux pédagogiques en open-access. L’objectif de ce cours en ligne est de sensibiliser et offrir des pistes pour les soins et l’accompagnement des personnes fragilisées par la migration, en particulier dans la prise en compte de leur spiritualité, de leurs vulnérabilités et des traumatismes potentiels lié à leur parcours migratoire.

L’atelier évoquera l’histoire de son élaboration, la présentation des 6 chapitres du cours et de leurs enjeux, des pistes pour utiliser ces matériaux en milieu clinique ou en formation.

Vous testerez un chapitre, celui dédié au rapport à la culture, en essayant différentes manières de vous situer face à la différence : multi-inter et transculturalité et religiosité. Pour cela nous partirons d’une immersion dans une situation de soin à domicile et selon vos options vous continuerez le scenario et écouterez des experts vous parler de leurs choix.  

Les matériaux pédagogiques des différents chapitres sont à disposition des formateurs (voir les modalités d’utilisation) pour les soutenir dans l’élaboration de leur parcours de formation.  

Mots-clés : migration - vulnérabilités- traumas - coping- transculturalité - transreligiosité- représentations - formation

Plénière 2 : « Comparer les modèles de Spiritual Care entre eux à l’aide d’une grille à quatre dimensions »

Pierre-Yves Brandt, professeur de psychologie de la religion à l’Université de Lausanne (Suisse). Docteur en psychologie (1988) et docteur en théologie (2001), il est professeur en psychologie de la religion aux Universités de Lausanne et Genève depuis 1999. Ses recherches portent sur la représentation de Dieu chez l’enfant, sur la construction psychologique de l’identité religieuse et sur le coping religieux chez des patients souffrant de schizophrénie et chez des personnes âgées vivant en établissements médico-sociaux ou à domicile. Dernière publication : Introduction à la psychologie de la religion (Labor et Fides, 2023).  

Résumé :

Prendre en considération la dimension spirituelle dans les soins se concrétise sur le terrain de manières très variées. Ici, il s’agira d’offrir au patient la possibilité d’avoir un entretien avec un aumônier ou un accompagnant spirituel. Ailleurs, on prétendra avoir formé l’ensemble du personnel à une approche holistique du soin. Ailleurs encore, prodiguer un Spiritual Care consistera à intégrer la vision du monde du patient dans le plan de soins. Pour comparer ces approches entre elles, une vingtaine de personnes appartenant au réseau RESSPIR ont participé pendant plus d’une année à un séminaire de recherche en ligne. L’objectif de ce séminaire était de modéliser la variété des formes de Spiritual Care. Le résultat de ce travail collaboratif se présente comme une grille d’analyse à quatre dimensions : (1) Types d’interventions, (2) Contextes, (3) Conceptions anthropologiques, (4) Interprofessionnalité. L’objet de cette conférence est de présenter cette grille et de la mettre en œuvre pour décrire différents modèles de Spiritual Care. Grâce au catégories communes fournies par la grille d’analyse, il devient plus aisé de comparer entre elles les pratiques en usage dans les différents modèles.

Mots-clés : analyse de pratiques, interprofessionnalité

Atelier B1 : « Spirit4Pal : un dispositif de simulation et de sensibilisation dans le cadre de l’aide et des soins palliatifs à domicile »

Jean-Christophe Servotte, infirmier, docteur en sciences de la santé publique. Actuellement gestionnaire des projets de recherche au sein de la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg (Hénallux), il est impliqué dans plusieurs projets régionaux, nationaux et internationaux. Ses intérêts de recherche portent sur la simulation en santé en tant que modalité pédagogique, ainsi que sur les processus d’amélioration de la sécurité des patients, notamment via le débriefing clinique des équipes et des étudiants.

Cécile Vander Meulen, psychologue clinicienne et infirmière, maître-assistante à la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg (Hénallux). Ses domaines de prédilection sont les soins palliatifs, le spiritual care, la relation de soin et la pédagogie. Elle est impliquée dans le projet Spirit4Pal et dans différents groupes de travail du RESSPIR, ainsi que comme membre de sa commission de déploiement pédagogique.  

Résumé :

Le spiritual care est l’attention que le professionnel porte à la dimension spirituelle de la personne soignée et de ses proches. Il vise à rencontrer les personnes avec humanité, pour entendre ce qui fait sens pour eux, leurs croyances, ou encore leurs valeurs. Il améliore la relation de soin, le bien-être et la prise en compte des aspirations profondes des patients. Spirit4Pal est un projet de sensibilisation qui réunit cinq partenaires : la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg (Hénallux), l’Aide et Soins à Domicile (ASD et FASD), le Réseau Santé, Soins et Spiritualités (RESSPIR, UCLouvain) ainsi que Form@Nam. Il est co-financé par la Fondation Roi Baudouin. Il s’appuie sur le cadre européen de compétences en spiritual care, EPICC. Il souhaite sensibiliser et former des professionnels de l’aide et des soins à domicile au spiritual care dans les contextes d’accompagnement en fin de vie. L’analyse des besoins a démontré que ces professionnels se sentaient désarmés et peu formés pour accompagner les personnes en fin de vie avec humanité et au plus proche de leurs attentes. L’objectif de l’atelier est de présenter le dispositif de sensibilisation créé, dont certains de ses outils pédagogiques. Ceux-ci comptent deux simulations virtuelles par branching scenario. Elles nous plongent au cœur de la pratique professionnelle d’aides familiales et d’infirmiers, intervenant au domicile de personnes gravement malades. Pas-à-pas, nous y découvrons leurs questionnements, leurs émotions, leurs attitudes. L’outil permet aux participants d’opérer des choix et, ce faisant, d’exercer leur réflexivité sur le spiritual care, au sein de leur pratique professionnelle.

Mots-clés : spiritual care, soins palliatifs, simulation, éducation

Atelier B2 : « Ressources documentaire en Spiritual Care. Un MOOC spiritualités et interculturalité : bilan après 2 ans »

Geneviève Bricoult, directrice de la Bibliothèque de théologie et d’étude des religions de l’UCLouvain et formatrice à la recherche d’information.

Dominique Jacquemin, directeur du RESSPIR - Professeur de théologie et éthicien.

Résumé :

Dans le cadre large des ressources documentaires et propositions e-learning des bibliothèques de l’UClouvain, un bilan des 3 éditions du MOOC « Spiritualités et interculturalité » sera proposé à la discussion. Quel est son contenu et ses finalités pédagogiques ? Un bilan et photo des inscrits et de la participation réelle. Apports et questions pédagogiques, intérêt et limite de ce type d’enseignement au regard de la thématique.

Mots clés : e-learning, ressources documentaires, apprentissage

Atelier B3 : « Distinction entre spiritualité et religion ? Mise en question »

Frédérique Bonenfant, doctorante en sciences des religions, Université Laval, Québec.

Résumé :

Le développement des professions du spiritual care s'est en grande partie basé sur la reconnaissance théorique d'une distinction à faire entre religion et spiritualité. Si cette « partition » s'avère importante pour comprendre les transformations contemporaines du religieux dans nos sociétés, elle est en revanche beaucoup plus problématique dans le cadre de la théorisation du spiritual care. Nous aborderons dans cet atelier interactif une remise en question de cette « partition » à partir d'éléments cliniques concrets, appuyés par quelques perspectives propres à la sociologie des religions. 

Plénière 3 : « Analyse comparative France-Québec-Suisse de pratiques contemporaines de soin et d’accompagnement spirituel »

Nicolas Pujol, psychologue en équipe mobile de soins palliatifs, chargé de recherche et docteur en éthique médicale et en sciences des religions.

Etienne Rochat, théologien, responsable de recherche (axe spiritualité santé) - Institut des Humanités en Médecine (IHM) – Plateforme Médecine, Spiritualité, Soins et Sociétés, Centre Hospitalier Vaudois (CHUV), Lausanne.

Frédérique Bonenfant, doctorante en sciences des religions, Université Laval, Québec.

Résumé :

Nous assistons depuis 15 ans à l’émergence dans le monde de la santé de pratiques qui se réclament explicitement et publiquement du spirituel et non du religieux. Ce phénomène s’accompagne d’un développement de la recherche et de la formation, aboutissant à l’émergence d’un nouveau champ disciplinaire. Pourquoi et en vue de quoi s’est constituée une nouvelle tradition de recherche et de pratique relative à la thématique de la spiritualité dans les soins ? Quelles sont les caractéristiques de ces pratiques et comment expliquer les différentes manières d’aborder la spiritualité dans ces milieux? 

Mots-clés : Médicalisation, Psychologisation, Subjectivisation 

Atelier C1 : « Former avec la Websérie Respire : partage d’expériences »

Marie Friedel, Infirmière pédiatrique de formation, docteure en santé publique axée sur la qualité de vie des enfants en soins palliatifs pédiatriques. Marie a été maître-assistante dans le département des soins infirmiers de la Haute Ecole Vinci à Bruxelles pendant près de 20 ans. Depuis le 1er novembre 2022, elle est professeure ordinaire en sciences infirmières dans la jeune Université du Luxembourg, chargée de créer et d'implémenter 7 nouveaux bachelors en sciences infirmières et maïeutique. 

Florence Gabriel, actuellement Maitre assistante à la Haute École Robert Schuman (HERS). Elle enseigne essentiellement tout ce qui tourne autour de la dimension relationnelle, la psychiatrie et la santé communautaire. Elle participe à différents projets en lien avec ces disciplines (mise en pratique de la websérie Respire, création de jeux de société ayant comme finalité la promotion à la santé, …). Elle est aussi membre active de l’Association professionnelle francophone des infirmiers/ères en santé communautaire.

Résumé :

Cet atelier présentera la manière dont la web-série RESPIRE a été utilisée comme dispositif pédagogique au sein de deux institutions de formation infirmière en Belgique francophone ainsi que les résultats évaluant ce dispositif. Des exercices interactifs au sujet du spiritual care seront proposés aux participants. Enfin, un temps de questions-réponses clôturera cet atelier.

Mots-clés : Spiritual Care. Pédagogie. Soin intégré. 

Atelier C2 : « Implémentation du Spiritual care au Grand Hôpital de Charleroi. L’exemple des unités de soins intensifs »

Dominique Baude, responsable du service humanisation du Grand Hôpital de Charleroi. Le service vise à donner une dimension plus humaine à l’accueil et au séjour du patient ainsi qu’à rendre l’hôpital plus convivial et à l’ouvrir sur le monde qui l’entoure pour les patients et le personnel. Il œuvre sur 3 axes : l’animation, la dimension spirituelle dans le soin et le bénévolat.

Marcela Lobo Bustamante, référente Spiritual Care au Grand Hôpital de Charleroi, docteure en théologie de l’UCLouvain. Elle est depuis 2017 professeure invitée à l’UCLouvain et travaille au Grand hôpital de Charleroi comme conseillère théologique et philosophique au sein du service humanisation. Depuis 2021, sa fonction a changé et elle est devenue référente Spiritual Care pour les soignants au sein de la relation de soin.  

Résumé :

En octobre 2021, le Grand Hôpital de Charleroi a signé un partenariat avec le RESSPIR visant à « implémenter » une culture du Spiritual Care dans la relation soignant-soigné au sein des différents pôles du nouveau hôpital. En novembre 2022 un temps d’observation a démarré aux unités de soins intensifs afin de sensibiliser les équipes à la dimension spirituelle. L’atelier présentera les différentes étapes du projet ainsi que de la méthodologie utilisée.  

Mots-clés : implémentation-Spiritual care-soins intensifs

Atelier C3 : « Outils d’évaluation du spirituel pour les professionnels ? »

Johanne Lessard, est chargée d’enseignement et adjointe à la Chaire Religion, spiritualité et santé de l’Université Laval (Québec). Très engagée sur le plan pédagogique, elle enseigne depuis 1990 pour la Faculté de théologie et de sciences religieuses et la Faculté de philosophie, surtout à la population étudiante des programmes en santé et services sociaux. Les cours de 1er et de 2e cycles qu’elle anime portent sur l’accompagnement des personnes souffrantes, en fin de vie ou en deuil, sur la relation d’aide, sur le développement de la pensée critique. Elle participe plus activement à différents comités du RESSPIR depuis trois ans.

Etienne Rochat, théologien, responsable de recherche (axe spiritualité santé) - Institut des Humanités en Médecine (IHM) – Plateforme Médecine, Spiritualité, Soins et Sociétés, Centre Hospitalier Vaudois (CHUV), Lausanne.

Résumé :  

Ces vingt dernières années, plusieurs outils relatifs au Spiritual Care ont été développés, y compris à l’intérieur du RESSPIR. Après un exposé et une brève présentation d’une typologie de ces outils, les enjeux de l’utilisation d’outils dans le spiritual care seront discutés.

Notre atelier comportera trois parties :

- Premièrement un exposé critique sur l’utilisation par les professionnels des divers outils d’évaluation du spirituel. Cet exposé portera à la fois sur les risques de leur utilisation ainsi que sur l’utilisation du terme « évaluation ».

- Deuxièmement la présentation d’un essai de typologie et la discussion de rapport rédigés à partir de deux outils d’évaluation (vignettes cliniques).

- Troisièmement, une discussion à partir des questions et des remarques des participants.

Mots-clés : Clinique - Évaluation – Outils

Plénière 4 : « Ne faut-il « que » des compétences pour le Spiritual Care ? »

Serena Buchter, Responsable scientifique du RESSPIR, infirmière, MPH.

Résumé :

Quelles sont les compétences nécessaires en spiritual care pour les professionnels de la santé ? Dans ce cadre nous présenterons la proposition de traduction du Standard de Compétences au Spiritual Care EPICC© faite par réseau RESSPIR. Nous mettrons par ailleurs en évidence ce qui semble des compétences incontournables aujourd’hui dans la littérature. 

Le Spiritual Care peut être envisagé différemment selon les contextes, le but assigné. Dès lors, il est assez difficile d’envisager d’utiliser des « standards » de compétences. Nous tenterons de mettre en évidence différentes possibilités pour envisager « d’encadrer » la diversité... La notion de compétence peut s’avérer autant une opportunité de clarification, qu’un frein pour la compréhension en profondeur du processus de transformation professionnelle visé. Nous intégrerons aussi l’écho des critiques actuelles sur la notion de compétence en spiritual care émanant de pédagogues, formateurs en santé, théologiens. Notre but sera d’ouvrir largement notre approche de la formation et du développement du professionnel de la santé ainsi que de son équipe. 

Mots-clés : Compétences-évaluation-standard-formation 

Atelier D1 : « Le Spiritual Care : une nécessaire inculturation. L’exemple de la RDC »

François Yumba est prêtre du diocèse de Manono (en RDC) depuis 2003. Il est docteur en théologie pratique depuis 2015, doctorat en cotutelle entre l’Université Catholique du Congo et l’Université Catholique de Louvain. Il est professeur de théologie pratique à la Faculté de Théologie de l’Université Catholique du Congo depuis 2016. Il est membre de la Société Internationale de Théologie Pratique (SITP) et du Réseau International de recherche en soins palliatifs. Il est collaborateur du Réseau Santé, Soins et Spiritualité et également membre du Comité d’éthique de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Kinshasa. Son domaine de recherche est la théologie de la santé et l’éthique biomédicale. Il a été membre du Conseil d’administration de la Société Internationale de Théologie Pratique, Doyen de la Faculté de Théologie de l’Université Catholique du Congo et est actuellement Secrétaire Général Académique de cette même université.  

Résumé :

L’importance de prendre en compte d’une façon particulière la dimension spirituelle de la personne humaine en temps de maladie n’est plus à démontrer. Un des défis majeurs est celui d’ « inculturer » ce spiritual care de manière telle qu’il soit non seulement désiré, mais aussi compris par le malade dans sa singularité et dans sa culture. Mais ce patient a en face de lui des soignants et des accompagnateurs avec qui il peut ne pas partager nécessairement une même culture. Dès lors, comment penser de façon pertinente et signifiante l’inculturation du spiritual care qui est pourtant une nécessité, voire une urgence en contexte RD congolais ? La question de la culture, comme celle de la spiritualité, est l’une des plus cruciales à l’heure de l’interculturalité, de la globalisation des valeurs de l’humanité et de la montée des replis nationalistes et identitaires (cf. Wilfrid OKAMBAWA, Culture, dans Nathanaël Yaovi SOEDE, Lurenti MAGESA et alli, éd., Dictionnaire de théologie africaine, Abidjan, Eds ATA/Paulines, 2022, p. 98). Pour avancer dans la réflexion, la présente communication aborde l’inculturation sous trois dimensions essentielles : modèle, méthode et objectif (cf. Teresa OKURE, Inculturation : différents aspects, dans Dictionnaire de théologie africaine, p. 354). Elle prend également en compte sa teneur anthropologico-culturelle (cf. Léonard SANTEDI, Inculturation : Orthopraxie et processus, dans Dictionnaire de théologie africaine, p. 359), en recourant à l’anthropologie tant d’« Ubuntu » que de « Force vitale » et à la notions d’« union vitale ». Dans ce sens, elle considère l’homme comme un « être en relation » et voit la maladie comme une frustration de la force vitale. Elle considère la spiritualité comme intériorité vitale.  

Mots-clés : spiritual care, inculturation, contexte

Atelier D2 : Un Master en Spiritual Care : contenu, enjeux et interprofessionnalité

Elena Martinez, psychologue de formation, elle travaille depuis 15 ans à la coordination des humanités en médecine pour la Faculté de biologie et de médecine de l’UNIL et le CHUV (Lausanne). Entre 2016 et 2020, elle fait partie de la Plateforme « Médecine, spiritualité, soins et société » dirigée par Etienne Rochat (CHUV, Lausanne) qui visait une meilleure prise en compte de la dimension spirituelle à l’hôpital. Depuis 2 ans, elle est active dans le réseau RESSPIR et participe à la réflexion et à la coordination de l’axe Santé-Spiritualité, dirigé par Stéfanie Monod, au sein de l’Institut des Humanités en Médecine CHUV-UNIL dans lequel elle travaille actuellement comme adjointe du directeur et éthicien Ralf Jox.

Etienne Rochat, théologien, responsable de recherche (axe spiritualité santé) - Institut des Humanités en Médecine (IHM) – Plateforme Médecine, Spiritualité, Soins et Sociétés, Centre Hospitalier Vaudois (CHUV), Lausanne.

Résumé :

Une réflexion sur la mise sur pied d’une formation approfondie en spiritual care a été demandée par le RESSPIR aux universités partenaires du réseau (Lausanne-Lille-Laval-Louvain) coordonnée par l’UNIL il y a 2 ans. L’atelier fera le point sur ce qui a été envisagé, sur les points de butée et sur l’évolution du projet vers une formation si possible innovante et en prise avec un système de soin renouvelé. Cet atelier participatif et « expérimental » questionnera les valeurs, les croyances et les postulats qui fondent les systèmes de soin aujourd’hui. Il abordera des questions comme : en quoi la spiritualité, comme façon de penser l’humain et le monde (avec des éléments de transcendance et d’irrationalité), peut-elle être la porte d’entrée pour repenser le système de soin ? quelle analyse critique des systèmes de soins actuels cela permet-il ? Enfin, sur la base d’un constat critique de notre système de soin actuel, seront discutées les finalités et les dimensions essentielles qui permettraient de fonder un nouveau système de soin, en vue de mettre sur pied une formation innovante.

Mots-clés : système de soin – fondements spirituels – formation

Atelier D3 : « Un think tank Spiritual Care et Pastoral Care »

Sophie Izoard-Allaux, docteure en théologie (UCLouvain) et juriste (Collège d’Europe, Bruges), maitre de conférences à l’Université Catholique de Lille, titulaire de la chaire Jean Rodhain et responsable pédagogique du Certificat universitaire d’éthique. Collaboratrice du réseau RESSPIR, sa recherche la mène aujourd’hui à questionner l’éthique de la dignité en tant que critère central d’évaluation critique des options politiques, économiques et sociales, tout comme source spirituelle pour l’action.  

Bibliographie sélective : Bâtisseurs de sens. Esquisse d’un management intégral (avec Laurent Falque, Academia 2020) ; Spiritualité et management : entre imposture et promesse. Une lecture théologique (Cerf Patrimoines 2021) ; Humaniser l’entreprise (avec les EDC, Mame, 2022).  

Thérèse Hebbelink, docteure en histoire (L’Église catholique et les juifs. Du mépris à l’estime, 2018), conseillère au sein du Service Éthique et Société de l’UNESSA. De 2013 à 2016, elle a successivement travaillé comme accompagnatrice spirituelle pour le groupe Jolimont ; a enseigné l’histoire du christianisme en tant que professeure invitée à l’UCLouvain et a réalisé une recherche sur le Service d’information et de documentation juifs et chrétiens (Histoire du Sidic, 2018) avant de rejoindre l’UNESSA (fédération de l’accueil, l’aide, l’accompagnement et les soins aux personnes) en 2016, au sein du service Ethique et Société. Elle apporte également son expertise dans le secteur de l’aide à la personne handicapée.

Résumé :  

Quels sont la place et le rôle de l’accompagnement spirituel dans l’institution de soin qui répondent aux défis pastoraux aujourd’hui ? Pour répondre à cette question, divers membres représentatifs des aumôneries du secteur de la santé en Belgique francophone en partenariat avec le réseau RESSPIR, se sont réunis pendant plusieurs mois, en vue de redéfinir le mandat des accompagnateurs spirituels du secteur de la santé. Cet atelier propose de revisiter le processus mené par ce think-tank, au cœur d’une dynamique de changement sociétal et d’une évolution des compétences dans le prendre soin : des savoirs, des savoir-être et du savoir-faire, au bénéfice des patients, des familles et du personnel médical dans son ensemble. Dans une société qui valorise l’autonomie comme critère central de la dignité humaine, quelles sont les ressources d’une éthique chrétienne plurielle pour penser un nouveau paradigme aux enjeux multiples, qu’ils soient d’ordre spirituel ou organisationnels ? 

Plénière 5 : « L’accompagnement spirituel : espace de relation, de récit et de sens »

Thierry Collaud a une formation en médecine (Fribourg et Genève), théologie (Genève, Neuchâtel et Fribourg) et philosophie/bioéthique (Washington DC). Il a pratiqué la médecine comme médecin généraliste à Bevaix dans le canton de Neuchâtel durant une vingtaine d'années tout en ayant en parallèle une activité d'enseignant et de conférencier. Depuis 2012, il est professeur à la faculté de théologie de l'université de Fribourg, titulaire de la chaire de théologie morale spéciale et d'éthique sociale chrétienne.  

Elaine Champagne, Ph.D., Professeure agrégée à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval et titulaire de la Chaire Religion, Spiritualité et Santé depuis 2022. Elle a auparavant occupé pendant huit ans le poste de titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en théologie spirituelle et spiritualités dans la même faculté. Après une expérience de travail comme intervenante en soins spirituels dans un établissement de santé pédiatrique, elle a développé ses recherches sur la vie spirituelle des enfants, puis sur l’accompagnement spirituel en pédiatrie. Ses autres intérêts de recherche articulent théologie pratique et dynamiques spirituelles.

Résumé :  

L’accompagnement spirituel en milieu de santé s’envisage le plus souvent comme ce qui facilite ou permet à la personne malade ou blessée d’engager et de poursuivre le processus du faire sens de son histoire perturbée par la maladie ou par un accident. L’accompagnement spirituel en milieu de santé vise également à nourrir et soutenir les capacités relationnelles des personnes accompagnées de manière constructive (relation à soi, aux autres, au monde et à ce qui nous dépasse infiniment – le transcendant ou l’immanent). Le récit exprimé par la personne malade et qui émerge de la relation d’accompagnement s’établit dans un espace de confiance et d’écoute qui sollicite la qualité de présence des interlocuteurs – présence à soi et à l’autre pour la personne malade autant que pour l’accompagnateur. La communication entre la personne accompagnée et la personne accompagnatrice participe également à créer cet espace relationnel.  

Or les récits qui s’entendent de ces rencontres d’accompagnement spirituel ne se limitent pas à exposer des faits ou à créer des liens entre des événements. Ils sont le fruit d’un travail d’interprétation, parfois laborieux, souvent libérateur, qui intègre des référents socio, familiaux, religieux, culturels, théologiques, etc.) et qui permet de mieux situer le passé, d’habiter le présent et de projeter l’avenir. Est-il possible de clarifier le processus d’interprétation lié à la dimension spirituelle? Quels sont les défis ou les enjeux du travail d’interprétation que le processus d’accompagnement spirituel vise à faciliter ?

Mots-clés : Accompagnement spirituel, faire sens, dimension relationnelle, récit

Atelier E1 : Création d’un agenda de recherche « soins infirmiers et spiritualités »

Serena Buchter, Responsable scientifique du RESSPIR, infirmière, MPH

Présentation de l’atelier : Gina Sobral, Marie Friedel, Cécile Vander Meulen, Serena Buchter et en visio : Maya Zumstein Shaha et Catherine Piguet.  

Résumé :

Priorités de recherche pour le domaine de la spiritualité et du spiritual care en sciences infirmières 2024-2030.

Un groupe d’expert.es en francophonie occidentale, rassemblé par le réseau international RESSPIR, a souhaité produire un agenda de recherche pour le spiritual care dans les soins infirmiers afin de donner une impulsion mais aussi des directions pour ce domaine de recherche. En effet, à partir des multiples recommandations de la littérature, et particulièrement du rapport « La spiritualité et le Spiritual Care du point de vue des sciences infirmières : revue de littérature sur l’état de la recherche au niveau international et comparaison avec le contexte francophone » , la question des priorités s’est posée afin d’atteindre le but final, qui est une reconnaissance, compréhension et intégration optimale de la spiritualité dans les soins infirmiers. Ce groupe a réuni des chercheur.es, enseignant.es, clinicien.nes de domaines d’expertises différents (management, santé mentale, santé communautaire, soins palliatifs, …), de différents pays de la francophonie (Canada, Suisse, France, Belgique). L’agenda est représentatif pour une société sécularisée, francophone, mais ne peut pas prétendre s’appliquer à d’autres contextes. Les participants de l’atelier seront invités à expérimenter le questionnaire permettant l’élaboration de l’agenda, à y réagir et pondérer les priorités des recherches énoncés. Ils pourront participer à la réflexion, avec les membres du groupe, pour envisager sa diffusion et son utilité.

Mots-clés : recherche - soins infirmiers 

Atelier E2 : « Compétences des accompagnant.es spirituel.les, un référentiel commun ? »

Mario Drouin, théologien, responsable de la formation et de l’enseignement à l’aumônerie du CHUV, responsable du domaine de la spiritualité au centre de formation du CHUV, superviseur-enseignant certifié CASC-ACSS. Mario Drouin travaille dans le milieu hospitalier depuis 2003 d’abord comme intervenant en soins spirituel au Québec spécialement en gériatrie et cardiologie et dans les dernières années en soins palliatifs. Il a suivi la formation de superviseur de l’CASC-ACSS (2013) (Association Canadienne de Soins Spirituels) et a donné des stages de type CPT au Québec. En 2017 il a pris la responsabilité de la formation et de l’enseignement à l’aumônerie du CHUV à Lausanne et a collaboré à la mise en place du CAS en accompagnement spirituel en milieu de santé de la formation continue de l’UNIL-EPFL dont il est devenu le coordinateur scientifique (pour une 4ième volée 2022-23). Il a fait partie de la commission de la formation du RESSPIR et dirige actuellement sa nouvelle commission de déploiement pédagogique depuis décembre 2022.

Résumé :

Ces douze derniers mois s’est tenu, par zoom, un séminaire dont les objectifs étaient de faire un état des lieux de ce qui existe comme référentiel de compétences des professionnels du spirituel et d’évaluer la possibilité d’en établir un référentiel commun comprenant les spécificités contextuelles. Il réunissait des spécialistes de la formation et de l’accompagnement spirituel de Montréal et de Québec, de Berne et de Lausanne, ainsi que de Belgique francophone. L’atelier présentera les travaux de ce séminaire et essayera de répondre à la question : un référentiel de compétences commun est-il possible, souhaitable, malgré les grandes disparités de forme d’accompagnement spirituel selon les contextes géographiques et institutionnels ? Quelles sont les compétences de base retenues par tous ?

Mots-clés : compétences des spécialistes en accompagnement spirituels, diversité, base commune

Atelier E3 : « Spiritualité et santé publique : enjeux et recommandations »

Jean-Philippe COBBAUT, professeur d’Éthique Médicale à l’Université Catholique de Lille et à l’UCLouvain, juriste, philosophe, docteur HDR en Santé Publique. Il est actuellement directeur du Centre d’Ethique Médicale de l’Université Catholique de Lille (composante de l’EA 7446 ETHICS) qui est un centre de recherche, de formation initiale et continue ainsi que d’interventions dans le champ sanitaire et médico-social. Il est professeur d’Ethique médicale dans cette même université et enseigne l’éthique et le droit de la santé à la Faculté de Médecine et de Santé Publique de l’UCLouvain. Il a été membre du Comité Consultatif de Bioéthique de Belgique, chercheur au Centre de Philosophie du Droit de l’UCLouvain, chercheur visiteur à la Harvard Law School, Secrétaire Général de la Confédération des Associations Familiales de l’Union Européenne (COFACE). Il est membre de plusieurs associations scientifiques (AECME, ECEN, …) et de collectifs nationaux et internationaux de recherche (CONTRAST, PIECD, RESSPIR, CAPDROIT, …)  

Résumé :

Entre 2020 et 2022, dans le cadre du réseau RESSPIR, nous avons mené une réflexion sur les évolutions de nos systèmes de santé, les questions soulevées par ces évolutions en tentant d’identifier dans quelle mesure et comment la spiritualité devenait un enjeu dans le cadre de cette évolution et des réformes possibles des systèmes de soins et de santé.

Dans le cadre de l’atelier, nous nous proposons, dans un premier temps, de présenter le cheminement de la réflexion que nous avons menée pendant ces deux années concernant la prise en compte de la spiritualité en santé publique. Dans un second temps, nous mettrons en discussion le position paper issu de cette démarche. 

Plénière de clôture : « Le Spiritual Care demain : quels enjeux pour le réseau RESSPIR ? »

Elaine Champagne, Ph.D., Professeure agrégée à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval et titulaire de la Chaire Religion, Spiritualité et Santé depuis 2022. Elle a auparavant occupé pendant huit ans le poste de titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en théologie spirituelle et spiritualités dans la même faculté. Après une expérience de travail comme intervenante en soins spirituels dans un établissement de santé pédiatrique, elle a développé ses recherches sur la vie spirituelle des enfants, puis sur l’accompagnement spirituel en pédiatrie. Ses autres intérêts de recherche articulent théologie pratique et dynamiques spirituelles.

Participants : Cécile Vander Meulen, Marie Friedel, Emile Abou Chaar, et Caroline Werbrouck

Table-Ronde avec les participants, animée par Elaine Champagne.